Etats d’âme

Voilà que ça recommence
Infiniment, à jamais
Cela fait comme une transe
Qui se consume dans l'obscurité.

Un mauvais sort ? Un mirage ?
Je me noie dans un nuage
Et je cherche à comprendre
Bercée de mille cendres.

Cendre de cristal
Cristal ébréché
Je suis, tel un animal
Soumise, trahie et blessée.

J'attends que le soleil se lève
Pauvre euphémisme infidèle
Quand mon âme se rebelle
J'entends raisonner le glaive.

Ceci est-il peut être un mauvais rêve ?

Hélas, je ne suis que trop présente
Dans cet esprit bafoué
Je sens cette absence qui me hante
Je ne peux la contrer.

Soumission de la pensée à la matière
Idées philosophiques, indigestes
Je dois à voix haute dire ma prière
Sinon comment me convaincre d'une telle perte ?

Juste ces mots, ces quelques lignes
Qui ne riment à rien
Mais peut être que la lune m'entendra
Et versera quelques larmes pour moi.